Une vente aux enchères de plus de 300 œuvres d’art a été organisée par Christies. Parmi elles, on retrouve la création d’une IA, le tableau « Edmond de Belamy » avec douze autres portraits des membres de cette famille fictive. Mais une question reste pour le moment sans réponse : est-ce qu’on peut qualifier ces travaux de l’IA d’art ? Réponse non pour Gauthier Vernier, l’un des co-fondateurs d’Obvious, en affirmant qu’une IA ne peut exprimer d’intention artistique. François Pachet rejoint également cet avis en disant que la machine peut créer sans savoir si son travail a de la valeur ou non. Une IA n’a pas de conscience.

Les trois Français qui ont mis au point l’artiste artificiel ont eu recours au GAN, une technique créée en 2014. Deux réseaux de neurones autonomes sont implantés dans l’IA. L’un identifie si le travail a été fait par un humain ou une machine, et l’autre va créer des œuvres en s’inspirant de tableaux réels. L’objectif est que les créations de l’IA dupent l’autre réseau de neurones… comme pour le premier tableau Belamy.