Le chercheur au laboratoire de Paris, Jean-Gabriel Ganascia, veut apporter des éclaircissements sur l’IA. Il considère comme infondée, la peur qui tourne autour de cette nouvelle technologie. Dans une interview, il a expliqué que l’IA a vu le jour vers le milieu des années 50. La principale base de l’IA est de comprendre avant tout l’intelligence humaine. Elle reproduit ensuite les comportements humains grâce à l’informatique. Toutes les informations recueillies par cette technologie sont conservées afin de développer divers outils pour faciliter la vie quotidienne. On peut citer par exemple les voitures autonomes ou encore les assistants connectés qui interagissent en reconnaissant la voix de l’utilisateur.

Selon Jean-Gabriel Ganascia, notre cerveau exécute à chaque commande des algorithmes, tout comme l’IA. La seule différence avec l’intelligence humaine, est que les algorithmes développés par les ordinateurs deviennent de plus en plus complexes. Mais il tient à préciser que tous ces progrès de la technologie sont gérés par des humains. Donc la peur que les robots dominant le monde n’est donc pas logique. Et bien qu’une IA puisse détecter des exceptions au programme qui lui a été intégré, par exemple, pour éviter un accident ou un danger, leur liste sera toujours définie par un humain. Et face à l’appréhension de suppression d’emplois, le chercheur a tenu à être clair. L’IA va bien sûr remplacer des humains dans l’exécution de certaines tâches, mais elle va surtout en créer d’autres, plus importantes pour l’humain.