Un mini-cœur artificiel imprimé en 3D grâce à une encre révolutionnaire

BIOLIFE4D, une entreprise de biotechnologie annonce avoir réussi à imprimer en 3D un cœur à l’aide d’une encre révolutionnaire associée à des cellules humaines. Jusqu’à maintenant, l’encre utilisée porte le nom de code : Cellink Inkredible+. Le produit final dispose de certaines caractéristiques que ceux d’un cœur, sans être fonctionnel à ce stade. Par ailleurs, sa taille n’est pas encore comparable à celui de l’humain, dont il ne fait que le tiers. Pour l’entreprise, ce n’est qu’une étape vers son but ultime : celui de pouvoir imprimer un cœur humain fonctionnel entier et prêt à être transplanté. En effet, rien qu’aux États-Unis, le nombre de personnes en liste d’attente de greffe de cœur se compte par milliers. Et on estime qu’un patient meurt toutes les trente secondes faute de greffon. L’impression du cœur artificiel a nécessité le développement d’un algorithme spécifique.

Le principal avantage de BIOLEFE4D pour développer cette nouvelle technique d’impression 3D d’organe est celui de pouvoir étendre ses partenariats avec d’autres entités pour accéder aux appareils les plus à la pointe de la technologie. Un des intérêts majeurs de cette technique est également celui de pouvoir mettre à disposition des laboratoires pharmaceutiques un outil de test de cardiotoxicité. C’est une alternative intéressante pour la réalisation de ce type de test sans utiliser des animaux cobayes. Par ailleurs, la société admet que l’impression d’un cœur fonctionnel reste à ce jour très difficile à cause de la complexité de l’organe lui-même. Néanmoins, en 2018, elle a déjà réussi à imprimer des composants essentiels, notamment le tissu cardiaque.