Deux systèmes de reconnaissance faciale ont été présentés jeudi dernier à l’aéroport de Dulles, aux Etats-Unis. Le premier servira dans la vérification des données biométriques de chaque passager et le second sera utilisé pour comparer les apparences aux photos stockées. L’objectif de l’intégration de cette technologie est d’assurer la sécurité des passagers tout en réduisant les procédures chronophages. Et les autorités sont confiantes. L’officier du service des douanes et de la protection des frontières (CBP), Kevin McAleenan, a affirmé que la technologie fonctionnait. Il a également affirmé qu’elle était fiable, rapide, rentable et facile à utiliser. Une démonstration en grandeur nature a été effectuée à l’aéroport de Dulles. Les images étaient gérées par des iPads.

L’efficacité du système a déjà été prouvée au mois d’août quand un passager a essayé de passer les douanes avec un faux passeport. Les autorités américaines ont tenu également à répondre aux sceptiques qui pointent du doigt l’efficacité de la technologie. Elles ont tenu à confirmer que ces formalités ne seront utilisées que pour l’entrée sur le sol américain. Et surtout pour supprimer à l’avenir l’utilisation des cartes d’embarquement. L’officier du CBP a affirmé qu’aucune donnée n’est conservée ni collectée. Il confirme également la fiabilité du système, qu’il estime à 99%. Les opposants à cette technologie martèlent de leur côté qu’il n’y a pas assez de garde-fous précis pour protéger l’utilisation de ces bases de données. Une des associations qui s’est vainement opposée au déploiement de cette technologie depuis le début, l’ACLU, parle de manque de précision et d’efficacité.